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Un nombre record de fidèles ont été témoins le 15 Août 2000 à Płock d'un geste historique : l'Ordinaire du diocèse catholique-romain de cette ville et l'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite ont échangé le signe de paix.
L'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite Monseigneur Wlodzimierz Jaworski (à gauche) et l'Ordinaire du diocèse catholique-romain de Płock, Monseigneur Stanislaw Wielgus (à droite) dans un geste historique se transmettent le signe de paix.
L'Ordinaire du diocèse catholique-romain de Płock, Mgr Stanislaw WIELGUS, l'Archevêque et le Métropolite orthodoxe de Varsovie, Mgr Sawa, ont participé, parmi d'autres, à la célébration solennelle du Grand Jubilé du IIème Millénaire du Christianisme à Płock.
Quelques dizaines d'autocars et une centaine de voitures personnelles ont amené plus de 4000 fidèles au Sanctuaire de la Miséricorde et de l'Amour. La cathédrale était remplie à sa pleine capacité.
A peine quelques années plus tôt, une telle réunion n'aurait pas été possible. Ce n'est qu'en 1965 seulement, à Varsovie, que, pour la première fois, un Évêque catholique-romain est entré dans une église mariavite et y a prononcé un sermon.
A présent, la situation est différente : des représentants des deux confessions participent conjointement à des messes et à des processions. Une Commission de Dialogue a été instituée. L'Evêque-Primat de l'Église Vieille-Catholique Mariavite, Mgr M. Volodymir JAWORSKI s'est prononcé ainsi sur les relations entre les deux confessions : "L'unité ne signifie pas unicité ou dépositaire exclusif de quelque chose", tandis que Mgr WIELGUS a ajouté : "Je suis heureux d'avoir pu prier ensemble avec mes frères".
En 1997 une Commission Mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite a été instaurée. Les participants à la Commission pour l'Église vieille-catholique Mariavite étaient :Mgr M. Lous JABŁOŃSKI (Co-président),Père professeur M. Paul RUDNICKI, Père M. Thaddée SZYMAŃSKI (jusqu'à la fin 1999), Père M. Gregoire DRÓŻDŹ (à partir de 2000).
La commission a terminé ses activités en 2011. Elle a donné lieu à deux publications théologiques, concernant les débuts du mouvement mariavite et des documents conservés aux Archives du Vatican. Vous trouverez ci-dessous un texte relatif à l’un des aspects abordés.
L’une des trames importantes des travaux de la Commission mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite, a concerné les raisons pour lesquelles le mariativisme a été condamné avec une telle sévérité par le Vatican (dont le résultat a été, entre autres, la grande excommunication personnelle de notre sainte mère Felixa Marie-Françoise Kozlowska et du père Jean-Marie Michel Kowalski). Durant les débats, parmi les documents fournis par la partie catholique romaine, s’est trouvée une brochure latine de 1904 « De visionibus et revelationibus Feliciae Kozlowski »(Des visions et des révélations de Felicja Kozlowska), secrète, publiée à très peu d’exemplaires pour les besoins des membres du Saint-Office qui devait se prononcer sur l’avenir des mariavites.
Elle contient le prétendu texte du livre que connaissent tous les mariavites, les Révélations de Mère Kozlowska « Débuts de l’Union des Prêtres ». Lorsque l’on parcourt sommairement la brochure, cela ne saute pas aux yeux, mais si on la compare attentivement avec le texte latin du livre fourni par les mariavites eux-mêmes (retrouvé et publié par le père Wojciech Różyk en 2006) et par le texte polonais connu par de nombreuses publications, il s’avère que ce texte n’est pas authentique, qu’il est spécialement préparé, et donc tout simplement falsifié. On y a laissé tout ce qui témoigne de la vocation de sainte Marie-Françoise à des devoirs concrets dans l’œuvre de la Grande Miséricorde, on y a par contre supprimé tous les textes concernant l’humilité de la fondatrice ou précisant sa relation avec la Mère de Dieu. On y a supprimé les endroits où les Révélations disent que mère Marie-Françoise imitera le plus parfaitement possible la Très Sainte Mère, comme saint François imitait Jésus-Christ le plus parfaitement possible. Puisque nous considérons saint François comme celui qui imite parfaitement le Seigneur Jésus, mais non comme son égal, il en résulte que sainte Marie-Françoise imite parfaitement la Très Sainte-Vierge Marie, mais qu’elle ne lui est pas égale. Ce passage important a été omis. De même, nous n’y trouvons pas l’avertissement que mère Marie-Françoise se souvienne que la Très Sainte-Vierge était l’Immaculée Conception, alors qu’elle-même est pécheresse. Nous nous souvenons certainement tous de l’endroit dans le livre des Révélations où Dieu, mettant à l’épreuve notre fondatrice, lui demande s’il lui suffit de recevoir les grands honneurs terrestres en tant que Supérieure de toutes les congrégations religieuses, ce à quoi notre Mère répond que peu lui importent les fonctions honorifiques terrestres, mais qu’elle désire être sans cesse auprès de Dieu. Cette magnifique conversation avec le Seigneur, ne s’y trouve pas non plus.
En supprimant ainsi onze passages du même ordre dans le texte, entre autres la bénédiction de la Sainte-Trinité qu’elle a reçue après avoir transcrit les Révélations, on lit ce qui reste comme un texte qui ne traduit pas l’humilité etla profondeur spirituelle de sainte Marie-Françoise, ainsi que son obéissance envers Dieu. Rien d’étonnant qu’ainsi « informé » des Révélations de notre Mère, le Saint-Office les ait considérées comme erronées et ait ordonné non seulement la dissolution de la congrégation des prêtres mariavites, mais ait également éloigné la mère Marie-Françoise de tout contact avec les prêtres et les sœurs. Cent ans plus tard, cette affaire commence à s’éclairer. Nous n’avons cependant aucune certitude sur, par qui, quand et comment a été supprimé de la brochure le texte mariavite original et qui l’a remplacé par son propre texte falsifié. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. Que la suite des recherches soit du domaine des historiens.
Mgr M. Louis JABŁOŃSKI
Évêque-Primat, Co-président de la Commission Mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Église Catholique Romaine et l’Église Vieille-Catholique Mariavite.
(2002)
Lettre fraternelle de l’Église Catholique Romaine reconnaissant notre mutuelle proximité dans la Foi et les Sacrements.
(2010)
Consécration épiscopale de Mgr Piotr M. Bernard KUBICKI par Mgr M. Louis JABŁOŃSKI, Évêque Primat, les évêques mariavites (Mgr M. Volodymyr JAWORSKI, Mgr M. André LE BEC et Mgr M. Roman NOWAK) ainsi que Mgr Bernhard HEITZ (Église Vieille-Catholique d’Autriche).
De gauche à droite : Mrg Bernhard Heitz (Église Vieille-Catholique d'Autriche), Mgr M. André Le Bec, Mgr M. Bernard Kubicki, Mgr M. Louis Jabłoński, Mgr M. Volodymyr Jaworski et Mgr M. Roman Nowak en 2010
(2015-2023)
Durée du mandat de l’Évêque Primat, Mgr Marek M. Karol BABI, Vice-Président du Conseil Œcuménique des Églises de Pologne, membre invité de la Conférence internationale des évêques vieux-catholiques.
(2024)
Mgr M. Louis JABŁOŃSKI, évêque du diocèse de Podlasie-Lublin de l’Église Vieille-Catholique Mariavite, un co-consécrateur de l’Évêque-Primat et trois autres évêques de l’Église Vieille-Catholique de Pologne. La liturgie fut célébrée par Mgr Dirk-Jan SCHOON (évêque vieux-catholique de Haarlem), Mgr Bernd WALLET (archevêque vieux-catholique d’Utrecht), des évêques vieux-catholiques d’Union d’Utrecht et de Mgr M. Louis JABŁOŃSKI (évêque de l’Église Vieille-Catholique mariavite) ainsi que de Mgr David HAMID, évêque auxiliaire du Diocèse européen de l’Église d’Angleterre.
De droite à gauche : Mgr M. Lous JABŁOŃSKI, quatre nouveaux évêques de l’Église Vieille-Catholique de Pologne - Mgr Henryk DĄBROWSKI, Mgr Antoni NORMAN, Mgr Andrzej GONTAREK, Mgr Stanisław BOSY ainsi que Mgr Bernd WALLET, archevêque vieux catholique d’Utrecht
(2024)
Consécration épiscopale du nouvel Évêque Primat, Mgr Jarosław M. Jean OPALA, à laquelle participe activement l’évêque auxiliaire du Diocèse de Varsovie de l’Église Vieille-Catholique de Pologne, Mgr Henryk DĄBROWSKI.
(2024)
Le 25 novembre 2023, Mgr M. Daniel MAMES célèbre sa première messe comme Évêque coadjuteur de la Province de France, en présence des invités du mouvement œcuménique : M. le Chanoine Jérôme BASCOUL (Vicaire épiscopal de Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Paris), Mgr Laza NOMENJANAHARY (Inspecteur ecclésiastique luthérien de Paris, Église Protestante Unie de France), Pasteur Dominique CALLA (Paroisse Luthérienne de la Rédemption à Paris, EPUdF), Pasteur Frédéric FOURNIER (Paroisse Luthérienne de la Réconciliation à Suresnes, EPUdF), M Georges FOURNIER (Communauté du Chemin Neuf) et le Père M. Élie-Joseph POTTIN (Église Sainte Marie de Mont-Saint-Aignan).
Concernant les relations œcuméniques en France, chaque année en janvier, pendant la messe pour l’Unité, l’homélie est donnée par un écclesiastique avec lequel notre Province coopère, en 2023 c’était le Pasteur Frédéric FOURNIER (Paroisse Luthérienne de Suresnes, EPUdF), en 2024 – le Pasteur Dominique CALLA (Paroisse Luthérienne de la Rédemption à Paris, EPUdF). L’échange des chairs est également pratiqué, p.ex. en 2023 les Pères M. Daniel et M. Georges ont participé au culte dans le Temple luthérien de Suresnes pendant lequel le Père M. Daniel prêchait un sermon. En plus, le 18 mars 2023, les Pères M. Daniel et M. Paul ainsi que notre catéchiste, Mme Leonor NICOLAS, ont passé une journée œcuménique chez les sœurs bénédictines du Saint-Sacrement de Bayeux. Avec 70 participants anglicans, catholiques romains, et protestants, ils ont participé au colloque, « Anglicanisme si proche et si peu connu », organisé par l’Association œcuménique normande dont le Vice-Président est le Père M. Élie-Joseph.
Mgr M. Daniel MAMES prononce l’homélie lors de la célébration œcuménique
à l'Église luthérienne de la Résurrection à Paris en 2024.
Le 14 juin 2023, le recteur de l’église française du Saint-Esprit de New York (Église épiscopale des États-Unis), Rev. Nigel MASSEY, nous a rendu visite. Il a également donné l'homélie lors de la messe célébrée en présence de notre évêque, Mgr M. André LE BEC.